Et vous qui avez travaillé dans une structure « classique », quelles sont les différences entre une journée d’un bénévole et celle d’un salarié classique ?
Ici on prend le temps, on a le temps d’effectuer les tâches et les missions qui nous sont confiées alors bien sûr on a quand même des délais à respecter, on s’engage à prendre un vélo le matin pour le rendre le soir au client. Mais il n’y pas un stress continuel. C’est vraiment un autre rapport au temps et aux missions.
Quelles qualités sont importantes selon vous pour se lancer dans le bénévolat ?
L’essentiel est de vouloir partager, vouloir apprendre, d’être à l’écoute et de ne pas trop s’imposer pour mieux écouter les autres. Je dirais que quand on manage une équipe dans le monde du travail classique, on est beaucoup plus directif et on impose certaines choses aux autres, ici on va plus échanger et on va s’adresser différemment aux gens. C’est une ouverture d’esprit qu’il faut avoir.
Que diriez vous à quelqu’un qui hésite à devenir, comme vous, bénévole pour l’ANRH ?Il faut y aller sans hésitation parce que vraiment on découvre un monde, moi j’ai découvert le monde du travail pour les personnes en situation de handicap que je ne connaissais pas. C’est vraiment une très belle découverte, c’est très enrichissant, c’est un épanouissement et c’est pour ça que je poursuis aussi et que je suis là depuis 2019. Et j’espère encore continuer à l’ANRH parce que c’est justement ce partage et cet échange qui me fait rester !