Avant d’arriver à l’ANRH, je travaillais dans une autre EA. J’étais sur des missions de secrétariat chez un de leurs clients. Seulement, cette EA a perdu le contrat avec le client et j’ai donc dû quitter l’entreprise par la même occasion. Mais il s’est avéré que le client souhaitait que je reste chez eux, sur de la prestation d’accueil physique et téléphonique. Il m’a alors fallu trouver une nouvelle Entreprise Adaptée pour continuer à travailler pour eux. C’est ainsi que j’ai rejoint l’ANRH de Nantes, en juillet 2013.

J’ai continué ma prestation chez le client jusqu’en 2015, puis début 2016 on a eu besoin de moi dans les locaux de l’ANRH. Je suis alors passée sur des travaux de bureautique, du façonnage-routage. C’est en 2017 que j’ai repris les prestations d’accueil sur site client avec CSTB. Et aujourd’hui je suis toujours chez eux, en binôme avec un autre opérateur, Christian. Nous venons en remplacement de l’actuel secrétaire qui était en formation pour un autre poste. En parallèle, j'ai la charge de l’accueil aux locaux de l’ANRH, là aussi en binôme avec une autre opératrice. Et il m’arrive aussi de rejoindre l’équipe numérique sur certaines prestations.

J’ai travaillé pour plusieurs clients comme le pôle développement du siège de l’ANRH, une entreprise de télécommunication. Et c’est pour CSTB que je travaille depuis février 2017. CSTB signifie Centre Scientifique et Technique du Bâtiment. Il y a 4 agences en France, dont celle de Nantes, avec chacune leur expertise. Par exemple, à Nantes, c’est l’analyse des effets du vent, du climat et des intempéries sur les structures mais aussi l’étude de l’écoulement des gaz dans les conduits (aéraulique). Ils font aussi de la qualification des systèmes de ventilation et de production de chaleur, comme les poêles à bois.

Ils possèdent une soufflerie, nommée la soufflerie Jules Verne dans laquelle ils effectuent des tests climatiques et atmosphériques pour des véhicules ou l’homologation de ponts. Ainsi qu’une grande piscine, Aquasim, qui sert à faire des tests sur la qualité de l’eau.

Ce sont chez eux que je fais actuellement l’accueil physique et téléphonique.

Tout d’abord, il faut savoir que je suis en temps partiel, du fait de mon handicap. Je ne travaille que 20h dans la semaine, donc seulement sur des demi-journées.

Quand je suis à l’ANRH, je peux être sur plusieurs activités. La plupart du temps je suis à l’accueil, en remplacement, quand l’autre opératrice est en vacances ou absente. Et sinon, je travaille pour le pôle numérique sur de la saisie de données et de la recherche d’informations pour le siège. Sur la saisie de données, nous sommes plusieurs opérateurs à travailler sur le fichier. Nous communiquons donc via Teams sur notre niveau d’avancement afin que les autres puissent reprendre là où on s’est arrêté.

Sur le poste d’accueil, là encore c’est beaucoup de communication sur Teams si j’ai un problème ou une question. Mais j’ai beaucoup d’autonomie, étant donné que j’ai pas mal d’expérience dans le métier. J’ai d’ailleurs réalisé moi-même une procédure sur la complétion du formulaire de contact que l’on adresse aux personnes qui souhaitent obtenir des informations. Certaines nous ont aussi été données par nos responsables, comme par exemple, celle sur le scan et l’envoi des fiches de temps.

Tous les mardis matin nous faisons une réunion d’équipe lors de laquelle sont communiquées les différentes actualités du service et les plannings.

Au niveau de la communication, je dois d’abord passer par mes responsables de l’ANRH si jamais je rencontre un problème. Le client doit bien comprendre que je suis, avant tout, une salariée de l’ANRH. Bien sûr, pour des questions techniques, sur les missions je peux m’adresser directement à l’assistante de direction. Dans les deux cas, nous utilisons Microsoft Teams pour communiquer. Et tous les mois nous avons des points de suivi entre CSTB, l’ANRH et moi.

Je dirais de mon expérience à l’ANRH qu’elle est enrichissante. J’évolue dans un très bon environnement, autant sur le site du client qu’à l’ANRH. Tous mes collègues sont bienveillants. J’ai eu d’autres expériences sur des postes similaires et l’expérience n’était pas du tout la même. Je ne me sentais pas considérée à ma juste valeur du fait de mon handicap. Alors qu’aujourd’hui je sens qu’on reconnaît mes compétences et cela est très valorisant.

Je souhaite continuer encore longtemps chez CSTB. Cela va faire presque 8 ans et demi que je travaille là-bas, ce qui fait que je connais très bien les personnes qui travaillent avec moi.