Annie PEREZ-VIEU.
Pour être très honnête, c’est plutôt une année que je souhaite très vite oublier. Une crise sanitaire d’une telle ampleur n’avait pas touché notre pays depuis près d’un siècle. Elle a bousculé le quotidien de tous et a généré de profondes fractures sociétales et économiques.
Dès les premiers signes de la pandémie, notre priorité absolue a bien évidemment été de prendre les décisions permettant d’assurer la santé et la sécurité de l’ensemble de nos 1 850 collaborateurs et usagers. Ainsi, le 17 mars, par mesure de précaution, la quasi-totalité de nos locaux ont été fermés et un dispositif d’accompagnement à distance de nos collaborateurs et usagers a été instauré puis en permanence amélioré.
Le retour en établissement s’est fait dans d’excellentes conditions, grâce à la mise à disposition de nombreux outils et moyens de protection et à un dialogue social de proximité constructif. Ces mesures efficaces nous ont permis de ne pas avoir à connaître de cluster au sein de nos établissements en 2020.
Passé le premier déconfinement, les difficultés ont donc surtout été d’ordre économique. Certains établissements ont perdu jusqu’à 60% de leur chiffre d’affaires et nous n’avons malgré tout eu recours à aucun licenciement. Pour autant, je suis persuadée que nous sortirons plus forts de cette crise que nous y sommes entrés.
La solidarité entre tous, l’agilité nouvelle dans les process et le fonctionnement, ainsi que notre capacité à accélérer la transformation engagée dès 2019, sont des marqueurs forts d’une ANRH confortée dans ses valeurs et ambitieuse pour l’avenir.