"Fin 2017, je prends la direction de la blanchisserie ANRH d’Orléans, puis rapidement le siège social me demande de jeter un œil sur une entreprise similaire à vendre du côté de Blois. Celle que j’avais créée en 2012 avec un associé ! L’ANRH la reprend donc, nous sauvons ainsi les emplois et me revoilà à la tête de cette blanchisserie. Il faut dire que je suis moi-même en situation de handicap depuis l’âge de 25 ans. J’ai eu des soucis de santé à la suite d’un parcours de handballeuse de haut niveau. J’ai aussi deux petits frères en situation de handicap qui réussissent très bien leur vie professionnelle. L’un est même chef d’entreprise. Et puis, je pense toujours à 47 ans que dans toute entreprise, adaptée ou non, on doit prendre soin des gens, être bienveillant. Cela signifie instaurer un climat de confiance, ouvrir sa porte et son cœur, prendre tous soin de nous, moi compris ! Je sais qu’à l’ANRH, on se préoccupe de moi comme je me préoccupe de mes salariés. Et ça paye ! Tous ensemble, on a redonné une âme à la boîte. On a gagné des clients, des entreprises et des collectivités. C’est la qualité de nos services qui a fait notre réputation. Pas notre étiquette « handicapés ». "