De la propreté au secteur adapté :

le nouveau souffle d'Isabelle

Avant d’intégrer l’ANRH, Isabelle a eu une vie professionnelle plutôt remplie. Elle a commencé dans le ménage. D’abord dans les écoles, les cantines pendant 13 ans, puis chez une particulière, pendant 10 ans.

Malheureusement à cause de son handicap, elle a dû ralentir et se tourner vers le secteur adapté. C’est grâce à une conseillère du GIRPEH, qu’elle découvre l’ANRH de Nantes … et tout bascule. Cette rencontre marque le début d’un parcours riche, varié et parfois inattendu. Aujourd’hui, elle revient sur ces années qui l’ont faite grandir, évoluer et trouver sa place.

Voici son histoire.
1. Quel est votre parcours à l'ANRH ?

" Je suis arrivée à l’ANRH il y a presque vingt ans, en 2007. Depuis, j’ai eu l’occasion de faire beaucoup de choses différentes. Au début, je faisais surtout de la mise sous pli. Ensuite, j’ai rejoint l’équipe industrie pour faire de l’assemblage de pièces.

Avec le temps, j’ai découvert presque tous les services qui existaient à l’ANRH de Nantes. C’étaient souvent de petites missions, selon les besoins du moment. Je n’avais pas de poste fixe sur une prestation précise, alors j’allais là où il fallait donner un coup de main. "
2. En quoi consiste vos missions ?

“ Aujourd’hui, je bouge un peu moins qu’avant. Je reste surtout dans l’activité industrie, même s’il m’arrive encore, de temps en temps, de venir en renfort sur la mise sous pli ou sur la préparation de recommandés.

Dans l’industrie, je fais beaucoup de choses différentes : j’assemble des pièces, je mets en carton, je fais de la découpe et de l'affûtage d’électrodes. Plus récemment, j’ai aussi nettoyé des couvercles pour enlever les traces de colle. En réalité, je tourne beaucoup. Je vais là où on me dit d’aller, et je fais ce qu’il y a à faire sans trop me poser de questions.

J’ai également passé une formation dans le numérique, que j’ai validée. Mais j’ai choisi de ne pas poursuivre. J’ai quelques bases en informatique, pourtant je ne me sentais pas assez à l’aise pour continuer dans cette activité. ”
3. Pouvez-vous nous donner un exemple de client pour lequel vous travaillez ?

“ Dans l’industrie, j’ai travaillé pour Ventilairsec sur leurs caissons VMI, et pour Sodikart sur l’assemblage de pièces destinées aux pédaliers de karts. J’ai aussi participé à une prestation pour Storopack, où je faisais de la découpe de grandes feuilles de protection.

Il y a très longtemps, au tout début, j’ai également travaillé pour Kiabi. Et pour la mise sous pli, j’ai travaillé pour différents clients au fil des années, selon les besoins des équipes. ”
4. Comment s'organise votre travail à l'ANRH ?

“ Quand on découvre une nouvelle prestation, notre chef d’équipe nous explique d’abord en quoi elle consiste. Il nous montre les gestes à faire, puis on devient vite autonome. On vient demander de l’aide seulement quand on en a besoin. Parfois, on a aussi des process écrits ou des schémas, au cas où on ne se souvient plus de la procédure.

Ce qui m’aide le plus à retenir les gestes et l’ordre des étapes, c’est d’observer les autres. En regardant faire, j’intègre vite la routine… et ensuite, ça roule. Du coup, je me réfère rarement aux modes opératoires. Et si j’ai un doute, je fais vérifier mon travail par le chef d’équipe. Quand je suis seule, c’est lui que je sollicite, mais quand on est plusieurs sur la prestation, je demande aussi aux collègues de jeter un œil, surtout si c’est une nouvelle mission.

Une fois que j’ai terminé ce que j’ai à faire, je vais de moi-même demander au chef d’équipe s’il y a besoin d’un coup de main ailleurs. Je préfère ne pas rester sans rien faire et me rendre utile. ”
5. Comment ça se passe quand vous travaillez sur site client ?

“ La seule fois où j’ai travaillé sur site client, c’était chez Kiabi, pendant deux ans, entre 2008 et 2010. J’étais chargée de mettre les vêtements sur cintre. Nous étions six à travailler là-bas. Puis la prestation s’est arrêtée.

J’ai beaucoup aimé cette expérience. L’équipe nous a bien accueilli. J’avais aussi un peu plus de responsabilités, je gérais l’organisation de mon poste et le rythme du travail, et cela me plaisait vraiment.

Aujourd’hui, j’ai moins envie de retourner sur site client. Je me sens plus fatiguée qu’avant et je vais bientôt partir à la retraite. J’ai donc besoin de ralentir un peu, car travailler sur site demande souvent plus de cadence et d’énergie. ”
6. Et pour finir, comment décririez-vous votre expérience à l'ANRH ?

“ Mon expérience à l’ANRH m’a apporté énormément. Elle m’a appris à me responsabiliser et à prendre confiance en moi, des choses que je n’avais pas forcément avant. Depuis mon arrivée, j’ai découvert une grande variété d’activités. J’ai fait plein de choses différentes, et je n’aurais jamais imaginé en être capable un jour. Ça m’a ouvert de nouvelles façons de faire et de voir les choses.

L’environnement de travail a aussi beaucoup compté. Je m’y suis toujours sentie bien. J’ai été en bons termes avec tout le monde, que ce soit avec mes collègues ou avec les responsables. Pour la première fois, je me suis vraiment sentie intégrée.

Aujourd’hui, l’idée de partir à la retraite me fait un peu drôle. Je me dis que je vais devoir quitter des personnes auxquelles je tiens. En même temps, je sais que cela va me faire du bien. Je vais enfin pouvoir souffler et me reposer. La retraite sera la bienvenue. ”
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A propos de l'ANRH

Acteur majeur de l’Économie Sociale et Solidaire, l’ANRH accompagne vers l’emploi durable les personnes en situation de handicap, à travers ses entreprises adaptées, ESAT et centre de formation ESRP.
Avec 25 établissements dans 9 régions, nos 1 900 collaborateurs, dont 78 % en situation de handicap proposent des prestations B2B inclusives en réponse aux enjeux de sous-traitance responsable, recrutement inclusif et OETH.

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